vendredi 17 avril 2009

Kishin Shinoyama





Kishin Shinoyama (篠山 紀信 en japonais) est un photographe japonais né le 3 décembre 1940 dans le quartier de Shinjuku, à Tokyo.

Biographie

Fils d'un moine bouddhiste et originellement destiné à suivre les pas de son père, il change de voie et étudie la photographie à l'Université Nihon de Tokyo de 1961 à 1963. Entre 1961 et 1968, il travaille pour l'agence de communication tokyoïte Light-House. Il devient photographe indépendant dès 1968[1], travaillant dans le domaine de la mode, du sport, de la presse et continuant à faire de la publicité. Il est élu en 1970 photographe de l'année par l'Union des photographes japonais. De manière plus générale il est considéré comme un des photgraphes japonais les plus importants de sa génération. Il doit également sa célébrité à la fameuse photo du baiser de John Lennon et Yoko Ono, photo qui figure sur la pochette de leur album Double Fantasy. Il est marié à l'actrice Saori Minami, avec laquelle il a eu un fils, acteur également: Akinobu Shinoyama.

Style

Il est surtout connu comme photographe de nu. Ses nus sont généralement considérés comme marquant une rupture avec un certain académisme, ce à cause d'une forte stylisation des corps: Shinoyama appréhende la photographie de nu comme un exercice de modelage, presque à la manière d'un sculpteur. Il en résulte que ses nus apparaissent parfois comme des formes abstraites, particulièrement dans la série Shinorama.


ifa gallery le mouvement de Jean-Sebastien Lallemand




Le déplacement et la circulation des personnes en Chine, et dans le monde, est abordée différemment dans le travail de Jean-Sébastien Lallemand. Grâce à la souplesse des mouvements gracieux et d'un célèbre danseur de Hong Kong, l'artiste cherche à transmettre, simultanément, la mobilité et la stabilité de la chair, le corps ressemblant à des sculptures antiques en marbre doté de l'immortalité ... Une grande partie de Jean-Sebastien Lallemand de travaux, qu'il s'agisse de vidéo, performance, photographie, dessins ou de graphiques, met souvent l'accent sur le corps. Sa fixation peut en partie être expliqué par son enfance en Afrique, un lieu où les gestes et mouvements sont une partie importante de la liberté individuelle. Ici, les jeux de gris révèlent subtilement la matière, la surcharge de l'image avec l'excès, ce qui en fait sensuel et violent. Le liquide qui coule de la longueur du corps devient un symbole de l'enfance, des jeux innocents, mais aussi de la plus ignoble torture l'homme est capable d'agir sur.

Comme Audrey Salmon, Jean-Sebastien Lallemand construit son image de façon très rigoureuse. Avec une parfaite exécution et de la profondeur de l'image, on peut sentir une force expressive qui s'appuie sur sa passion pour la gravure et la fascination pour les maîtres comme Egon Schiele ou Francis Bacon. Cette série de travaux porte involontaire références religieuses avec le danseur pose plein de ferveur. Avec une atmosphère quasi-mystique, le nettoyage des actions résonnent comme des rituels de purification. Cette série est chargé de symbolisme lourd et une esthétique à la fois attiré l'Ouest et d'Asie références.

ifa gallery contemporary art

samedi 4 avril 2009

Subodh Gupta est un artiste plasticien indien




Il travaille les icônes de la culture indienne : la vache, le fer galvanisé des ustensiles de cuisine, le scooter du livreur de lait, la bouse de vache, l'Ambassador... L'œuvre de Subodh Gupta tente de comprendre comment tous ces objets emblématiques d'une culture construisent à la fois les identités individuelles ou collectives et le corps politique de la nation elle-même. Le vocabulaire de Subodh Gupta, au début de son œuvre, était proche de celui de la commémoration - propre à ces drôles de monuments de béton qui essaiment la campagne indienne. Il crée ainsi des anti-monuments à la fois par un travail de décontextualisation et de dématérialisation : objets, marchandises exportées ou subsistances de la colonisation, moments extraits du labeur ordinaire du peuple indien. (lille3000)